Il est tout à fait possible de choisir ce que l’on ne veut pas donner, être d’accord avec le don d’organes ne signifie pas forcément d’être d’accord avec le don de tissus par exemple. Ou encore il est aussi possible de choisir de ne pas donner tel organe ou tel tissus. Pour le faire savoir, il est important de le signifier à ses proches et/ou sur le registre national des refus.

Le don est un acte altruiste et solidaire basé sur les principes d’anonymat et de gratuité (régit par la loi), il n’est donc pas possible de choisir les receveurs, ni de les connaître.

En revanche, il est possible de connaître l’évolution des greffons (organes ou tissus greffés/transplantés aux receveurs) en reprenant contact avec l’unité de coordination.

Très peu de maladies interdisent le don d’organes et de tissus mais certaines maladies/traitements peuvent contre-indiquer le don de certains organes . Cela sera évalué en amont par l’unité de coordination et l’Agence de Biomédecine. Le don peut donc être envisagé même sur certains donneurs sous traitement médical ou qui ont des antécédents médicaux lourds.

Le prélèvement d’organes et de tissus est un acte chirurgical effectué au bloc opératoire dans les mêmes conditions (d’hygiène, d’asepsie, de confidentialité et de respect) et avec le même soin que pour une personne encore en vie. Les incisions sont refermées de façon esthétique et hermétique, recouvertes par des pansements. Après l’opération, le corps est rendu aux proches au même titre que pour n’importe quel autre décès. Les proches pourront alors réaliser les obsèques selon leurs souhaites et les souhaits du défunt.

L’âge n’est pas une contre-indication au don d’organes et de tissus. Les équipes évaluent la fonctionnalité des organes et des tissus pour s’assurer de la qualité de la greffe qui sera réalisée. Il n’y a donc aucune limite d’âge que ce soit minimum ou maximum.

Toute décision est révocable à chaque instant. Le Registre National des refus est modifiable à tout moment et vos décisions sont à faire connaître de vos proches.

Plusieurs possibilités s’offrent à vous : s’inscrire sur le Registre National des Refus, en parler avec son médecin traitant, rédiger ses directives anticipées, en parler auprès de ses proches.